Plateforme couvert végétaux

Admirez ce champ de couvert , il y a tellement de diversité de plantes que l’on y voit apparaitre des champignons !!!.
Ne serait-on pas en train de copier le fonctionnement d’une forêt , voire du BRF ???


De multiples plateformes de couvert sont implantées tout les ans . Ce sont d’excellentes cultures pour s’initier à des techniques d’implantation simplifiées et leurs développement sont de très bons indicateurs sur l’état de santé du sol .
Adémir Caléguari , expert des couverts , nous rappelle souvent cette phrase :
" N’oubliez pas : ce n’est pas vous qui nourrissez la culture , c’est le sol"
On mesure ainsi toute l’importance qu’on les plantes qui précèdent nos cultures . Mais comment faire ?
 C’est simple : prenez tout un tas de graines de plantes différentes et semer les séparément. Puis on les mélanges 2 à 2, puis 3 à 3, puis 4 à 4 etc. …On regarde ce qui pousse le mieux avec le moins d’effort et on adopte le mélange Biomax.
 Biomax ? … ! Mais ils sont fou ces gaulois qui résistent encore et toujours. Produire un maximum de biomasse avec des couverts végétaux ! ? Mais pourquoi faire ? Alors qu’un simple CIPAN fait l’affaire !

Biomax

 Biomasse maximum mais aussi photosynthèse maximum, c’est à dire énergie renouvelable au maximum, mais encore recyclage maximum, et surtout matière organique maximum ce qui veut dire nourriture maximum pour un maximum de biodiversité dans le sol protégé au maximum de l’utilisation des outils !
 Pour produire un biomax, c’est simple : il faut semer des mélanges de plantes dont les systèmes de développement aériens et racinaires sont complémentaires et adaptés aux climats locaux et cela le plus vite possible (le jour même) après la moisson afin de permettre aux graines de bénéficier du peu d’humidité qui reste dans le sol. Pour faire simple : un plante qui monte haut et rigide sur laquelle s’enroule une autre se comportant comme une liane aux pieds desquelles poussent un plante qui couvre le sol et supporte l’ombre. Entre toutes ces belles dames peuvent encore se développer certaines téméraires à la taille intermédiaire et au caractère vigoureux. Attention toutefois, l’azote est encore et toujours un facteur limitant pour la production maximum. Il faut donc impérativement inclure des légumineuses dans le mélange. Rassurez vous, tout cet azote est sous forme organisé dans des plantes vivantes. Les risques de lessivages sont nuls en automne et nous avons besoins d’un maximum d’azote recyclé pour la minéralisation du printemps… sans travail du sol, il va de soi car sinon …, gare à la pollution.

Et le déchaumage alors ? Cela sous entend qu’il faudrait arrêter le déchaumage ? Je ne comprend pas, c’est pourtant ce que l’on me propose généralement !
 Hé bien, un biomax ne supporte pas le déchaumage ! Il supporte très bien un semis avec un léger travail sur le lit de semence (2/3 cm maxi + roulage). La production de matière sèche est en relation avec les sommes de températures reçues (pensez au maïs, c’est la même chose pour toutes les plantes). Le déchaumage fait perdre du temps, des sommes de températures et dessèchera le sol sur la profondeur du travail. L’eau est rare et précieuse. Il faut l’économiser. Alors, pourquoi ne pas économiser aussi le temps de travail, l’usure de l’outil et le carburant du déchaumage pour acheter des graines et semer. Le coût est identique mais le résultat ne l’est pas ! Essayez, vous comprendrez…

 Voici un aperçu d’une plateforme type de couvert , on commence avec des espèces simples pour connaitre leurs facultées , puis on les mélanges par afinitées mais aussi en fonction de l’objectif visé ( problème de compaction , production de fourrage d’apoînt , recherche de couverture ou au contraire de résidus peu génent , ... ) et souvent on va un peu plus loin en y intégrant une espèce cultivé pour voir si on peut profiter du couvert pour implanter une culture récoltable .

Voici un modèle de plateforme de couvert :

Plateforme Couvert Base 72 2006

Une abeille butine