2019
en septembre, Marc André Selosse viendra en conférence le 13 septembre
et Frédéric Thomas viendra visiter des exploitations sur Valensole le 20 sept.
2017 : en novembre , conférence de Friedrich Wenz sur la régénération
des sols et son expérience sur sa ferme allemande.
le 28 nov à la Gardanne et le 29 nov en Isère.
En juin : Un tour de plaine avec Agribio04
voir leur compte rendu ici
2015 : Jean luc Forrler , spécialiste de l’agriculture de conservation
viendra pour des conférences :
le 9 décembre en Isère à Colombe (38) et le 10 décembre en PACA
le 2 Juin 2015 tour de plaine chez Guillaume à Vinon sur Verdon (83)
visite chez D-Brémond à Oraison. voir sa vidéo de semis de soja
Un tour de plaine avec du blé dur bien affecté par la jaunisse, des maïs envahis par les campagnols (mais qui s’en sont sortis) et des sojas claffient de limaces (et qui, j’éspère,s’en seront sortis)
Si la vision de tout cela est trop dure, nous pourrons aller voir des betteraves semences plutôt réussies pour me remonter le moral. :-)
Plus sérieusement, nous pourrons faire un premier bilan sur les stratégies à mettre en place pour "réussir" en SCV, et les mauvaises pratiques, à éviter bien entendu.
L’après midi, nous devrions voir la plate forme de Daniel Sur cette plateforme, il est question de rotation de cultures sur couverture permanente de légumineuses pérennes, avec un travail de recherche sur la gestion du couvert (type de désherbants, doses...).
Cette plateforme est aussi conduite en "sec".
Dwayne BECK spécialiste du semis direct aux USA pour 2 conférences :
le 22 janvier à Miserieux (01) et le 23 janvier à Oraison
2014 : 22 janvier STEVE TOWNSEND dans le Rhône Alpes à MISERIEUX, au lycée agricole de Cibeins et le 23 janvier il sera à ORAISON (04).
2013 : le 4 mars à ST GEOIRE EN VALDAINE (38) et le 5 mars à ORAISON (04) rencontres avec Michel Roesch agriculteur en Alsace et christophe Barbot formateur à la CA-67.
voir le programme ici
la présentation de Christophe Barbot
Première journée "agroforesterie et agriculture de conservation" dans le Gard à Vézénobres le 6 décembre 2012 organisée par www.agroof.net
télécharger le programme complet ici
contact pour RHONE ALPES :
Hervé CHAMBE
73240 St Genix sur Guiers
tél 06 88 57 98 11 ou mail
contact pour PACA
Guillaume JOUBERT
83560 Vinon sur Verdon
tél 06 43 70 53 36 ou mail

juin 2012, quelques nouvelles photos d’Hervé Chambe (74)
photos juin2012
A St-Geoire (73) la famille Bel a laissé la charrue !
article de Terre Dauphinoise de mars 2012
collection photos de variétés anciennes de blé par S. Rigeade blé
novembre 2011 , suite photos de résultats https://picasaweb.google.com/bezhin...
octobre 2011, des résultats de couverts en photos
https://picasaweb.google.com/bezhin...
10 juin 2011 : Hervé CHAMBE -74 nous invite à un tour de plaine chez lui
Pour ceux qui connaissent pas, Hervé c’est :
un super troupeau VHP holstein 10 000, nourries à base de foin
plusieurs années de SCV, sur prairies entre autres, luzerne, orge automne, blé protéique biscuité, soja, vesce de Cerdagne, avoine d’hiver, féverole de printemps, ...
c’est 2 semoirs Semeato (céréales/monograine 3m), mais aussi du semis à la volée dans des pailles de maïs
c’est l’inventeur du soja graine maison aplati à 3 kg/jour dans la ration
et pas mal d’autres tours dans son sac ...
Hervé Chambe t. 06 88 57 98 11
Février 2011 : "A l’école de l’humilité" paru dans l’Espace Alpin du 25-02-2011
Février 2011 : les journées BASE avec Guy LAFOND du Canada ont permis des rencontres les 7 et 8 février à Oraison et Beaucroissant
voici un résumé dans le DAUPHINE
BASE Sud Est fait encore parler d’eux dans les journaux. Le journal Midi Libre du 22/01/2011 vient d’écrire un bel article sur Alain Coudrillier et Sandrine Gallon :
« Au grand mas de Belleval, la révolution verte du semi direct »
un article paru dans "terre Dauphinoise" résume ces réunions d’automne
article
Autres :
voir aussi l’article paru en octobre dans Espace Alpin article
04-08-2010 :
Pas de répit pour faire la promo de l’ Agriculture de Conservation. Base SE vient de signer un bel article "Ces agriculteurs qui décident de ne plus labourer la terre" dans le journal de " La Provence" ...
Affiche
Article
Mars 2010 :La région Sud-Est a organisée sa première journée à Beaucaire dans le Gard.
un groupe d’adhérents s’est formés avec Alain Seznec.
L’agriculture de demain dans la région Sud Est
"L’enjeu des couverts végétaux et de l’irrigation"
Dans les techniques de semis directs sur couverts végétaux (SCV), l’objectif principal est de régénérer la vie des sols et de reconstruire un outil de production basé sur les mécanismes biologiques, physiques et chimiques qui forment les bases de l’agronomie. Il s’agit donc de prendre le contre-pied de l’agriculture intensive basée sur la mécanisation lourde et l’usage intense d’intrants agrochimiques : fertilisants herbicides et pesticides divers. Il ne s’agit pas de s’interdire l’usage de ces moyens d’aide à la production, mais d’en user avec discernement.
Les résultats recherchés sont d’abord économiques : réduction des coûts de production, en particulier sur les carburants et les intrants chimiques. Sur le plan technique, la limitation (TCS : techniques culturales simplifiées) et l’arrêt de travail du sol (SCV : semis direct sur couverts végétaux) auxquels s’ajoute la présence de résidus de récolte et de couverts végétaux cultivés entraînent rapidement la disparition de l’érosion de surface et de la battance. Sur le plan environnemental, la pratique des couverts permet un meilleur contrôle des excédents azotés qui se retrouvent stockés sous forme végétale puis recyclés dans la rotation. Ces mêmes couverts, grâce à des systèmes racinaires puissants, vont améliorer la porosité des sols, et permettre de reprendre en profondeur les principaux éléments nutritifs nécessaires aux plantes, réduisant sensiblement les besoins en phosphore et potasse.
Tous ceci résulte en fait d’une stratégie agronomique des sols vivants (cf. Claude Bourguignon, les vidéos de Stéphane Aissaoui, les conférences de Frédéric Thomas et de Matthieu Archambeaud). Le semoir de semis direct est un outil important, certes, pour mettre en pratique le « non-labour », mais l’instrument essentiel de cette stratégie agronomique, c’est la couverture végétale : la rotation des cultures et la mise en place de couverts végétaux ont pour mission d’assurer la remise en route de la vie biologique dans des sols souvent usés, déstructurés. C’est dans la gestion de ces couverts que réside la difficulté principale du passage au SCV : si les principes agronomiques et biologiques de cet exercice de restauration des sols sont connus, il n’y a pas de recette toute faite. Il va falloir à chaque agriculteur plusieurs années pour choisir et maîtriser les pratiques adaptées à sa région, aux sols et à son exploitation.
Dans la région sud-est où l’aridité est assez marquée et le régime des pluies erratique en période estivale, la seule possibilité d’implanter des couverts végétaux après récolte des cultures d’hiver, en particulier les céréales, est le recours à l’irrigation. Pour que ces couverts aient le temps de créer assez de biomasse pour avoir les effets recherchés, l’implantation doit se faire au plus tôt juste après la récolte (ou avant ??), au plus tard en deuxième quinzaine d’août. Pour l’agriculteur, un obstacle à cette pratique est son coût : ces couverts n’ont pas de rentabilité immédiate car ils ne génèrent pas de recettes (sauf cas des fourrages, des « dérobées », …) et leurs effets bénéfiques sur les rendements ne sont sensibles que sur les productions de vente ultérieures. Cette problématique est très marquée sur le plateau de Valensole par exemple. C’est pourquoi il est particulièrement important d’y lancer un programme d’expérimentation de la mise en place de couverts végétaux dès le mois d’août au moyen de l’irrigation. Les principes de base étant maîtrisés, il s’agit en fait d’une action en vraie grandeur : des plates-formes de plusieurs hectares sur plusieurs zones choisies où un programme serait mené pendant 3 à 5 ans consécutifs selon des protocoles établis par les agriculteurs et leurs partenaires techniques.
Le Rôle des Sociétés d’Aménagement Régional
Dans notre région Sud Est, la Société du Canal de Provence (SCP) serait un partenaire de choix pour contribuer à ces programmes : la pérennité de cette action d’expérimentation demande en effet une certaine sécurité de l’approvisionnement en eau. Or les sociétés d’aménagement régional chargées de la gestion des grands réseaux d’irrigation n’ont pas encore saisi l’importance de la révolution technique en cours dans l’agriculture.
Partagées entre les impératifs de leurs missions (service des zones urbaines, de l’industrie et de l’agriculture), elles raisonnent souvent en termes de quantités d’eau en période estivale et de facturation. La dimension agronomique de l’agriculture de conservation, de l’agriculture des sols vivants, leur reste encore inconnue. Elles ne perçoivent pas que la réduction de la demande d’eau agricole passe par l’amélioration globale des sols : accroissement des taux de matières organiques, amélioration de la structure des sols, de leur porosité, de leur pouvoir de rétention de l’eau et surtout de la vie biologique intense, microfaune et macrofaune confondus, qu’ils hébergent …C’est la seule voie pour augmenter durablement l’efficience de l’eau destinée à la production agricole.
Moins d’eau pour plus de production, tel est l’enjeu ! Dans la mission de service public confiée aux grandes sociétés d’aménagement régional, cet enjeu d’une recherche de l’efficience optimum de l’eau agricole doit être une priorité. C’est pourquoi il est important que ces structures s’associent aux efforts déployés par les agriculteurs pour mettre en place des modèles de production agricole nouveaux. Dans notre région Sud Est, c’est à la SCP d’assumer ce rôle et d’être un partenaire actif dans l’effort d’innovation que mène le monde agricole.
Base se/as/ 21 juin 2010